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lundi 12 août 2013

Morte saison, ou la préparation du théorique


Le dernier vol de la saison 2012 date du 2 décembre. Un vol supplémentaire était prévu, mais il a dû être annulé pour cause de météo. De toute façon, cette période de l'année était tellement chargée au travail qu'il m'aurait été difficile de pleinement en profiter à ce moment.

Il a donc été convenu avec Bernard, mon instructeur, de se concentrer sur l'obtention du théorique de la PPL avion, avant de poursuivre plus avant la formation pratique.

En effet, comme pour les autres mode de transports, il devient nécessaire à un moment donné d'apprendre les notions théoriques pour pouvoir continuer à progresser. Pratiquement, pour l'aviation légère cela signifie principalement qu'il faut maîtriser tous les éléments nécessaire à une navigation, afin de pouvoir les appliquer en vol. Cela, ainsi qu'une quantité non négligeable de connaissances généralistes sur l'aviation.

Ces connaissances sont classées en 5 modules, qui donneront lieu chacun à un QCM élaboré par la DGAC :

  1. Épreuve A - Réglementation (24 QCM) - durée 45 minutes
  2. Épreuve B - Connaissances générales de l'aéronef et principes du vol (24 QCM) - durée 45 minutes
  3. Épreuve C - Performances et préparation du vol, météorologie, navigation et procédures opérationnelles (44 QCM) - durée 1h15
  4. Épreuve D - Performance humaine et ses limites (12 QCM) - durée 20 minutes
  5. Épreuve E - Communications (16 QCM) - durée 20 minutes


L'ensemble des épreuves représente donc un cumul de 120 QCM. La condition de réussite à l'examen est d'obtenir au moins 75% de bonne réponses à chacun des 5 modules.

Le décor est posé. Je résumerai ensuite en quelques phrases lapidaires les mois d'apprentissage, révisions et rabâchages de ce premier semestre 2012. Tout d'abord, je suis heureux, et presque surpris d'être parvenu au bout de cette entreprise. Il m'est en effet arrivé à plusieurs reprises de douter, et me dire qu'il me serait impossible de réussir.

Curieusement, une fois l'entreprise terminée avec succès, je n'ai pu m'empêcher de me dire que "ce n'était finalement pas si difficile". Le cerveau humain est plein de fantaisies.

C'est également un bon rappel des difficultés qui peuvent se poser à la reprise d'un apprentissage quelconque : la persévérance est la clé.

Enfin, si la motivation est indispensable, les bons outils sont également une condition sine qua non. Je ne donne pas cher de tous mes efforts si je n'avais pas eu à disposition le site Gligli. Un nom étrange pour un résultat détonnant ! Je n'ai pas (encore) eu le temps de faire le tour des questions répertoriées, néanmoins les (plus de) 1200 questions parcourues avant l'examen auront été un avantage certain. Je remercie ici chaleureusement Francis Marchand qui fait un travail tout à fait remarquable avec son site.

Je ne terminerai pas cet article sans avoir remercié également Bernard qui m'a prodigué avec patience ses conseils précieux et ses encouragements.

Le 10 juillet 2013, vers 16h30, j'apprenais de notre examinateur de la DGAC que j'avais obtenu mon théorique. Je profitai pleinement du retour à la maison, en moto, au vent de cette journée ensoleillée, chaude, et réussie.

A ma compagne qui me soutient dans cette aventure, à sa patience et à sa conviction plus forte encore que la mienne.

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