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dimanche 11 août 2013

[Vol 28 - 18/11/2012] Navigation et retour au MCR 4S (et pourquoi j'aurais dû écouter ma maman et filer dormir tôt)

Séance du 18/11/2012
LFRZ - LFIR - LFRZ

Facteur humain


Ce billet est rédigé plusieurs mois après le vol relaté, donc il ne sera pas extrêmement détaillé. De toute manière, j'ai appris (à la manière dure, si je puis dire) une chose très importante ce 18 novembre, qui n'a rien à voir avec le vol en tant que tel.

Nous devions partir avec Bernard pour un toucher sur la piste de LFRI (La Roche-sur-Yon), aussi voulais-je préparer cette navigation, et mettre en oeuvre certains principes évoqués les semaines précédentes.

Je ne m'attarderai pas plus ici sur les questions techniques, car elles seront détaillées dans d'autres billets, et surtout des sources sur le sujet sont déjà abondamment disponibles sur le net et dans la littérature papier. Je ne saurai trop encourager le lecteur intéressé par ces sujets à se plonger dans toute cette précieuse et riche documentation, car le sujet est vaste.

Toutefois, comme je vais l'apprendre ici, rien ne vaut la pratique.

La découverte des limites


Le script de ce drame en deux parties est simple : tout commence le samedi soir, lorsque plein de bonne volonté je me plonge dans mes documents, mes cartes, etc. J'ai l'âme d'un aventurier qui risque de se perdre dans le néant (vous savez, cette région entre Nantes et Toulouse, hé hé) s'il ne prépare pas parfaitement son vol.

De fait, mes travaux appliqués se terminent fort tardivement, et là se situe tout le problème. Se coucher à 2 heures du matin la veille d'un vol est une erreur, pour le dire simplement.

Le lendemain matin donc, le réveil pique un peu, et je pressens que la journée sera longue. La séance de vol tiens ensuite toutes ses promesses.

En plus de la fatigue, nous nous envolons ce jour avec NE (prononcer "Novembre Echo", de son petit nom d'immatriculation), avion que je n'ai plus pratiqué depuis des mois.

Le résultat est sanglant (c'est une image) : je suis en retard de tout, impossible d'anticiper la moindre action. Bref, c'est une catastrophe. Il faut dire que la reprise en main de NE ne m'aide pas : à la moindre vérification, je suis en train de chercher l'instrument concerné.

Je pense que je pourrais détailler cet épisode encore longtemps, mais l'intérêt serait limité. Je terminerai simplement en ajoutant que l'atterrissage sur LFRZ a été accompagné d'un mal de crâne léger, ainsi que d'une petite sensation nauséeuse que je prendrai soin de ne jamais retrouver.

La morale de l'histoire


Aviateurs, dormez bien ! Sinon, mieux vaut encore annuler son vol.



Un peu de technique

Cette leçon aura néanmoins été l'occasion d'un rappel, concernant la check de navigation :
Retenir "TRAZMER sa route", ce qui donne
T : top. Noter heure et calcul de l'horaire estimée du prochain point de passage
R : route. Contrôle compas, recalage directionnel, route à suivre. Vérifier les points de repères au sol.
A :altitude. Contrôle et correction éventuelle. Régler le compensateur.
Z : zones. Vérifier la présence éventuelle de zones spéciales aux alentours. Vérifier qu'elles soient bien évitées ou autorisées, le cas échéant.
M : moteur. Vérifier le bon fonctionnement.
E : essence. Vérifier l'autonomie. Vérifier que la lecture est en accord avec les prévisions (ce qui peut permettre de détecter un vent non prévu).
R : radiocommunication et radionavigation. Contact radio. Anticiper prochain contact (préparation fréquence secondaire). Navigation : radial de positionnement à changer.

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